Douze agressions dont plusieurs mortelles au cours de ces deux dernières semaines…. le camp de la Paix n’est pas surpris par le renouveau des actes de violence. Ils étaient annoncés. Il était illusoire de croire que la gestion du conflit pouvait perdurer sans l’esquisse d’une solution.
Même si les provocations émanant des colons et de fausses rumeurs quant à la modification du statut de la mosquée al-Aqsa à Jérusalem – sur l’esplanade dite ´Haram al-Sharif pour les musulmans / Mont du Temple pour les juifs – ont joué un rôle dans le déclenchement de ces violences, il n’en demeure par moins que le ferment est à rechercher du côté de la poursuite de l’occupation et de l’absence de perspectives pour un avenir meilleur. Ce n’est certainement pas la militarisation de la société vers laquelle s’achemine le gouvernement qui mettra un terme à la violence. Elle ne fera que l’accroître et provoquera des victimes collatérales supplémentaires, comme cela s’est déjà produit.
Seule la reprise du processus politique avec la volonté de réussir permettra progressivement, en rendant l’espoir à ceux qui n’en ont plus, de sortir de la crise actuelle.
Il est nécessaire de reprendre les négociations dans la perspective d’une solution basée sur le principe de “deux peuples / deux États”, avec la détermination de part et d’autre de les voir aboutir – et non pour gagner du temps et pousser l’autre à la faute. Une forte implication de la communauté internationale, notamment des États-Unis et de l’Union européenne, est indispensable pour qu’elles aient une chance de succès.
La Paix Maintenant est aux côtés de tous ceux qui, dans la société civile, se mobilisent sans relâche pour préserver le vivre-ensemble entre citoyens juifs et arabes en Israël.