« Après un an et demi de consultations et rédaction, nous avons présenté à la Knesseth notre Road Map for a Shared Society», écrit l’auteur, qui détaille 25 propositions concrètes en 5 domaines. Et de conclure par un appel à donner aux habitants de Wadi Ara le sentiment d’être pleinement désirés dans ce pays – leur foyer.
The Jerusalem Post, le 30 décembre 2017
Chapô et note, Tal Aronzon pour LPM
Photo : Antique tombeau de sheikh sur le chemin de Wadi Ara. © Reuters [DR]
Contradiction et critique fulminantes se justifient s’agissant des déclarations néfastes des ministres de la Défense, Avigdor Lieberman, et de l’Éducation, Naphtali Benett, à propos des habitants de Wadi Ara *. Précisément en une période si sensible en termes de politique et de sécurité …
http://www.jpost.com/Opinion/Adopting-the-road-map-for-a-shared-society-521425
Note
- Parcouru (et défiguré) par l’autoroute 65, le Wadi Ara constitue une vallée de 20 km dans le nord d’Israël dépendant de la région de Haïfa. Naissant près d’Oum el-Fa’hm, le wadi descend vers la sud, entrant dans la plaine du Sharon où il rejoint le Na’hal ’Hédéra, qui mène les eaux jusqu’à la côte.Route disputée dès la fin de l’âge du bronze, la vallée fut le site de batailles difficiles du fait de son étroitesse dont certaines sont restées célèbres, telle celle de Meggido. Prise par les forces de la Ligue arabe durant la guerre de 1948, elle fut cédée au nouvel État par la Jordanie en échange de territoires situés au sud de Hébron ; et dotée en mars 1949 lors des accords d’armistice entérinés par les Nations unies de 15 villages supplémentaires conquis entretemps par Israël.[qui compte une majorité d’agglomérations arabes] Comme on le constate ici, “Wadi Ara”, est devenu pour les ultras israéliens la désignation collective et péjorative de la population arabe du pays, qu’Avigdor Lieberman parle tantôt de transférer tantôt de priver de la citoyenneté israélienne en échange de celle de la Palestine – qu’il se prétend alors prêt à créer en Cisjordanie.
L’Auteur
Membre du kibboutz Ein Hashofet où il est né, successivement enseignant, proviseur, directeur de l’HaShomer HaTzair en Israël puis président du Conseil national des mouvements de jeunesse, Yaniv Sagee est devenu en septembre 2012, au retour d’un long séjour professionnel en Amérique du nord avec sa famille, le directeur général du Centre judéo-arabe de Guivat ´Haviva.