La bande de Gaza est une poudrière. Il suffit d’une étincelle pour qu’elle explose. Mais cette fois-ci, l’action déployée par les Palestiniens a pris une toute autre allure que celles de 2014, 2012 et 2008.
Par Nicolas Zomersztajn
CCLJ (Centre Communautaire Juif Laïque David Susskind, Belgique)
Jeudi 5 avril 2018
Plus question de tirs de roquettes ni de tunnels. Il s’agit de manifestations (la marche du grand retour) organisées en cinq points le long de la frontière séparant la bande de Gaza d’Israël.
Même si le mot d’ordre du “retour” est perçu à juste titre par les Israéliens comme l’annihilation programmée de leur État-nation, ces manifestations apparaissent plutôt comme un mode de protestation nouveau que Tsa’hal aura bien du mal à gérer sans dégât.
Étranglés économiquement par les restrictions sévères imposées par Israël ne leur permettant pas de vivre dans les conditions les plus élémentaires de la vie quotidienne, la population de Gaza est désespérée. C’est ce qui a poussé des dizaines de milliers de Palestiniens de Gaza à participer à ces manifestations.
L’Auteur
Journaliste, Nicolas Zomersztajn est le rédacteur en chef de Regard, le magazine du CCLJ, le Centre Communautaire Laïque Juif David Susskind, basé à Bruxelles et couvrant la Belgique francophone et les institutions européennes.