« Bernie Sanders, qui avait brigué la candidature démocrate à l’élection présidentielle américaine l’an dernier, estime que l’occupation par Israël des Territoires palestiniens contrevient aux valeurs américaines et israéliennes » [*], écrit ici David Chemla, qui participait à la conférence nationale de JStreet à Washington. « En écoutant Bernie Sanders, conclut-il, on se prend à rêver à ce qui aurait pu être … »
À la Une : Photo Amir Tibon pour Ha’Aretz – Soirée d’ouverture de la Convention de JStreet, samedi 26 février 2017.
Ci-contre : Photo Mark Wilson / AFP, Bernie Sanders intervient à la Convention de JStreet, dimanche 27 février 2017.
La correspondance de David Chemla
Standing ovation pour Bernie Sanders à la convention de JStreet.
Après avoir rappelé son séjour dans sa jeunesse dans un kibboutz,
Bernie Sanders a soulevé l’enthousiasme des milliers de participants à
la 6 ème convention de JStreet.
S’adressant au nouveau président élu, il déclaré avec vigueur que les
États-Unis veulent avancer, non reculer. Il a condamné les
manifestations antisémites, et celles à l’encontre des musulmans et des immigrés auxquelles on assiste depuis l’élection.
S’adressant aux Israéliens engagés pour la paix, il a affirmé que
leur combat était le nôtre et a appelé à la solution des deux États.
Commentant la réponse de Trump sur la solution du conflit, « un État,
deux États, ce que vous voulez… », il a lancé que Trump avait dû
comprendre qu’on lui proposait un coca-cola ou un pepsi-cola !
Après l’avoir écouté, on se prend à rêver au possible résultat des élections si c’était lui qui avait été l’adversaire de Trump.
[*] Nous devons mettre fin à cinquante ans d’occupation en Palestine », cite en titre mardi 28 février 2017 l’édition électronique de La Libre Belgique, qui publie une traduction intégrale de l’intervention de Bernie Sanders à la Convention de JStreet.
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