Son dernier ouvrage : «Le Régiment Immortel – la guerre sacrée de Poutine», Premier Parallèle. (2019).
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Galia Ackerman souligne la durée particulièrement prolongée de l’entretien entre Vladimir Poutine et Naftali Bennett à Sotchi : “plus de cinq heures c’est vraiment exceptionnel”. Mais elle constate immédiatement que l’on ne peut que conjecturer sur le contenu de cette rencontre dont les objectifs et les résultats n’ont pas été divulgués. “Ce qui est certain”, précise l’historienne, “c’est que le meeting de Sotchi marque diplomatiquement l’après Netanyahu car Poutine avait de bonnes relations avec l’ancien Premier ministre d’Israël. Désormais, l’interlocuteur du patron de la Fédération de Russie, c’est Bennett”. Compte-tenu du contexte actuel, Poutine et Bennett ont certainement parlé de l’Iran, de ses tentatives pour acquérir la bombe nucléaire et de son soutien à la Syrie d’Assad et au Hezbollah. “La Russie n’a pas vraiment tenu tous les engagements qu’elle a pris concernant la guerre en Syrie et la présence perse“, rappelle l’historienne. “Poutine n’a pas voulu, ou pas réussi, à endiguer l’Iran et ses milices chiites qui soutiennent Assad et menacent Israël. La course aux armements continue et le Hezbollah en bénéficie. L’Iran poursuit son développement nucléaire militaire”.
Galia Ackerman laisse entendre que la modération d’Israël vis-à-vis de la Russie lors de l’occupation de la Crimée (conflit avec l’Ukraine indépendante) n’a pas été payée en retour. “Certes, il y a des points de conciliation et de réconciliation autour de la participation des Juifs soviétiques à la “grande guerre patriotique” (41-45) et les contacts sont nombreux entre l’état hébreu et les Russes, on constate même un respect mutuel. Mais, dans le cadre des Nations-Unies, la Russie continue de voter au Conseil de sécurité en faveur de positions bénéfiques aux Iraniens, aux Syriens et aux Palestiniens”.